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Pour atteindre le minimum, il faut donner le maximum

Afin d'atteindre l'impact CO₂ le plus bas possible, nous avons activé tous les leviers disponibles, sans concession sur la durabilité.
Ça commence par imaginer un vêtement de voyage qui convient à 1000 situations, pour ne pas pousser à la surconsommation. Ça passe aussi par concevoir un équipement qui ait la plus longue durée de vie possible, que ce soit en termes de style ou de résistance, pour qu'il survive à son propriétaire.

C'est se poser les bonnes questions sur les matières utilisées : résistance, performance, matériaux recyclés, teintures moins polluantes.
Enfin, c'est ne pas fermer les yeux sur la phase de production, en limitant au maximum les chutes de tissus à la découpe et les coutures à l'assemblage.

En Europe, pas de charbon dans le coton.

Le made in Europe, ce n'est pas pour faire joli sur l'étiquette, ça part avant tout d'un constat : quand on fabrique un vêtement, la phase la plus émettrice de CO₂ est celle de la production du tissu. Pourquoi ? Principalement parce que beaucoup de bassins de production (Chine, Inde, etc.) ont des usines dont l'électricité est produite à partir de combustion de charbon. Il a donc fallu commencer par créer une carte des pays ayant les bassins de production les moins carbonés. Bonne nouvelle, les meilleurs se situent au pas de notre porte, en Europe.

Nous avons alors sollicité certains fournisseurs européens historiques du groupe Decathlon mais nous avons aussi trouvé de nouveaux partenaires. Et là, bonne surprise, au-delà de la simple signature d'un contrat, c'est la rencontre avec des experts industriels partageant les mêmes valeurs que nous.

Faire lentement, faire peu, pour faire bien.

L'enseignement majeur de nos explorations : “sortir de l'autoroute, ça prend du temps”.
Du temps pour décortiquer les émissions CO₂ sur tout le cycle de vie du produit, en remontant jusqu'à la matière première. Du temps pour envisager toutes les matières possibles et du temps pour accepter de se remettre en question.

Beaucoup de temps pour revoir intégralement notre manière de travailler : ce n'est plus le fabricant qui s'adapte à nos dessins, ce sont nos dessins qui s'adaptent aux contraintes industrielles des fabricants européens.

De la patience aussi car, si d’habitude nous recevions nos prototypes en une semaine, il aura fallu trois mois pour obtenir ceux de plus petites structures comptant moins de salariés.
Et pour prendre le temps de bien faire les choses, nous avons décidé de rester raisonnables en commençant par une gamme pour hommes disponibles uniquement sur Internet et dans quelques magasins Decathlon.